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Parole de ministre Fesneau présente sa stratégie pour l'agriculture biologique

Devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, le 9 mai 2023, le ministre de l’Agriculture a présenté sa stratégie pour l'avenir de l'agriculture biologique.

Le ministre de l’Agriculture a présenté ses ambitions quant à l’avenir de l’agriculture biologique. Il souhaite maintenir l’objectif de 18 % de surfaces converties à l’horizon de 2027 et redonner l’envie aux porteurs de projets de s’installer.

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Auditionné par la commission des finances de l’Assemblée nationale, le 9 mai 2023, le ministre de l’Agriculture est revenu sur la situation de l’agriculture biologique. « Nous sommes dans un moment de stabilisation de marché », a-t-il jugé, indiquant qu’il souhaitait maintenir la trajectoire de développement des conversions. Pour y parvenir, Marc Fesneau entend « réaffirmer la place du bio » pour tenir l’objectif de 18 % de la SAU française convertie d’ici à 2027. Un objectif inscrit dans le plan stratégique national (PSN) de la Pac.

Consolider les conversions

Le ministre souhaite aussi « consolider » les agriculteurs convertis à l’AB. « Rien n’est pire qu’un agriculteur s’étant converti à l’agriculture biologique qui reviendrait en arrière », a-t-il rappelé.

Une première aide d’urgence de 10 millions d’euros a été débloquée en février 2023. Cette dernière n’avait « pas pour vocation d'être un solde de tout compte », justifie le ministre, qui n’exclut pas la mise en place d’un plan d’urgence complémentaire, dans le budget pour 2023, pour « répondre aux exigences de la filière ».

Dynamiser la consommation

Le ministre a également rappelé que des crédits avaient été attribués à l’Agence bio pour étudier finement la consommation en produits biologiques. L’Agence bio conduit en parallèle, avec les interprofessions, la campagne de communication #BioReflexe. « Une campagne pour inciter nos concitoyens à s’orienter vers le bio », a précisé Marc Fesneau.

Ce dernier entend aussi structurer le marché au travers de l’application de la loi Egalim. Cette dernière impose un minimum de 20 % de produits bio dans la restauration collective. Pour l’heure, l’approvisionnement bio avoisinerait les 6 %.

« La grande distribution a son rôle à jouer, a complété le ministre. Les surfaces en bio étaient très importantes ces dernières années tant que la croissance [ndlr : du bio] était à deux chiffres. Désormais, je vois qu’au moment où la consommation est en train de se réduire, on réduit les surfaces. »

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